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Votre enfant ne veut pas dormir?
Je vous déconseille fortement de lire la suite de ce post si...
...pour vous l’efficacité est plus importante que la façon de faire les chose...
...vous êtes control freak, en particulier sur l’heure précise à laquelle vous considérez que votre enfant devrait être en train de dormir...
...vous voyez votre enfant plus comme un petit adulte miniature à « discipliner » que comme un être en développement à accompagner avec empathie dans un environnement sécurisant et adapté...
..."Non mais OH! C’est pas l’enfant qui décide ici!! C’est QUI le CHEF??"...
...vos besoins émotionnels passent systématiquement avant ceux de votre enfant...
...vous croyez dur comme fer ce qu’une autorité vous dit et suivez ses instructions à la lettre…
(même si vous ressentez un certain malaise en les suivant et qu’une petite voix intérieure - que vous faites taire aussitôt : « Pas d’autre solution!! » - vous souffle que vous n’êtes pas en train de prendre la bonne direction)
…comme ce pédopsychiatre chez qui vous avez emmené votre enfant de deux ans qui avait des difficultés à s’endormir.
Il vous a conseillé une solution toute faite qui, selon lui, était super efficace :
« Votre enfant ne veut pas dormir et n’arrête pas de pleurer quand vous quittez la chambre? C'est très simple! Vous le laissez pleurer seul 5 minutes, puis vous retournez le voir 1 minute, puis vous le laissez de nouveau seul 10 minutes, puis vous retournez le voir 1 minute, puis vous le laissez de nouveau seul 15 minutes…il va finir par arrêter de pleurer (tout seul). »
Je le comprends ce monsieur. Sa « méthode » d’endormissement pourrait sembler froide, voire cruelle dans un monde où tous les enfants seraient traités avec compassion et dignité…
…mais nous vivons à une époque assez étrange pour les Bisounours…
…celle où un « humain » peut faire tuer des milliers d’enfants sous des regards aussi indignés que celui d’une vache regardant passer un train tout en broutant son petit-déjeuner…
…alors bon…laisser pleurer un enfant 5-10 minutes tout seul enfermé dans le noir…il n’y a pas mort d’homme, il s’en remettra…c’est résilient un enfant!
C’est vrai…il y a un petit risque que vous deviez retourner voir le même pédopsychiatre dans quelques mois et années parce que le même enfant aura développé des troubles de l’humeur, de l’attachement et du comportement…
(vu que son cerveau immature et fragile est incapable de réguler ses émotions entre 0 et 6 ans, il risque de finir par se déglinguer un peu à force de pleurer sans adulte pour l’aider à s’apaiser mais rassurez vous…ça concerne seulement quelques zones du cerveau…celles liées à l’empathie, au sens éthique et à la régulation des émotions notamment…trois fois rien)
…mais ainsi va la vie…et c’est un risque bien calculé en vue des heeeeures de tranquillité que vous aurez accumulées dans le temps…
…et puis…ne l’aurez-vous pas ainsi bien préparé à la dure réalité de la vie en l’éduquant (un peu) à la dure?
Toujours là?
Vous ne feriez pas partie de la Team Bisounours vous ? 🙂
On ne va pas se mentir, parent Bisounours ou pas, si votre enfant a des difficultés à s’endormir…ça vous impacte aussi...
...et avant d'aller plus loin...connaissez-vous cet obstacle (évitable) au sommeil de votre enfant?
Imaginez…vous rentrez du travail, content.e de retrouver les vôtres après une dure journée.
Vous avez ressenti un petit coup de barre au moment de quitter votre bureau mais maintenant vous vous sentez plein.e d’une nouvelle énergie…
…comme si une nouvelle journée venait de commencer. Vous avez envie de courir, sauter, danser…
…apprendre de nouvelles choses, jouer avec vos enfants, discuter de tout et de rien…
…votre cœur est rempli de joie et d’allégresse, super heureux(se) d’être juste là, entouré.e des vôtres et de partager un moment convivial et chaleureux avec eux.
Vous faites des roulades sur la moquette avec vos enfants et vous recevez une petite poussière dans l’œil. Pas grave vous vous frottez vigoureusement les yeux et hop la poussière est partie. Vous reprenez vos roulades...
…quand soudain, un GÉANT (faisant environ trois fois votre taille) jaillit de nulle part et se dirige tout droit vers vous d’un pas décidé. Son visage vous es plutôt familier mais vous vous demandez ce qu’il vous veut. Vous ne le sentez pas trop…
…Il vous regarde dans le blanc des yeux « Mmm tu m’as l’air bien fatigué toi! Tu as les yeux tous rouges! » puis il vous attrape avec ses deux grosses mains et vous met dans une cage. « Bonne nuit chéri.e, fais de beaux rêves! »
Comment vous vous sentez en lisant ça?
Vous voyez de quoi je veux parler quand je parle de « cage » ? De ces lits classiques à barreaux…des berceaux…le cauchemars sans aucun doute pour tous les enfants qui doivent y dormir.
Pourtant les enfants ne sont pas très différents de nous. C’est même eux qui nous ont appris à identifier les premiers signes de sommeil et l’heure d’aller se coucher (quand les adultes qui les entouraient leur en ont donné l’opportunité bien sûr)…
…l’enfant étant l’origine de l’homme, non le contraire…mais on l’a oublié.
Alors on a inventé ces espèces de prisons à ciel ouvert servant de lit où l’enfant n’a aucun moyen d’entrer ou de sortir par lui-même…
…et ne peut donc s’y coucher que quand l’adulte l’a décidé, pas quand lui-même en a ressenti le besoin (car oui, l’enfant est naturellement capable de savoir quand c’est le bon moment de se coucher pour lui, pas besoin de l’aide d’un adulte pour ça).
De plus, entre ses six mois et ses six ans, l’enfant est en plein dans la période sensible du mouvement. Ça veut dire qu’il éprouve un besoin vital de bouger, manipuler des objets, ramper, marcher, explorer…
Les neurosciences ont d’ailleurs aujourd’hui démontré que le cerveau et l’intelligence de l’enfant se développaient par le mouvement…
Quel est donc le moyen le plus sûr de l’empêcher de se mouvoir et donc de se développer durant cette période? Le berceau / lit à barreaux!!
Et comme je l’explique ICI, beaucoup de pleurs d’enfant s’expliquent par l’existence d’un obstacle à son travail de croissance.
Une fois que l’obstacle est enlevé, les pleurs de l’enfant cessent immédiatement. Ici, l’obstacle, ce sont les barreaux du lit qui empêchent l’enfant de se mouvoir comme il en a besoin…
Mais alors…quelles sont les alternatives au berceau pour que l’enfant puisse répondre aux besoins de son développement sans risque de tomber de son lit?
Maria Montessori conseille, dès que l’enfant est capable de se déplacer seul, un matelas très bas avec une grande couverture afin que l’enfant puisse y entrer et en sortir lui-même, en toute autonomie. Aussi simple que ça.
Pour aller au-delà d’un simple matelas au sol il existe aussi de belles structures en bois comme celles proposées ici.
Et si vous hésitez à essayer cette merveilleuse (et simplissime) alternative au berceau pour faciliter le coucher de votre enfant (et vous faciliter également l’existence au passage ^^) tout en contribuant à son plein développement…
…il y a une solution intermédiaire entre le berceau et le matelas et qui répond au besoin de mouvement de votre enfant, même si son autonomie y est relativement entravée. J’ai nommé…(roulement de tambours)…le parc bébé.
Je vous propose d'explorer ensemble 3 autres solutions créatives et bienveillantes qui respectent l’enfant, ses besoins spécifiques, ses sentiments, son développement…tout en respectant ceux du parent...
...3 moyens simplissimes (mais non moins redoutablement efficaces) de faciliter le coucher de votre enfant tout en en faisant un moment magique et inoubliable pour vous deux :
1. Créer un environnement adapté (et apaisant) pour l'enfant
La première étape pour favoriser le sommeil de votre enfant c'est d'adapter sa chambre. Nous avons déjà parlé du lit et de l’importance que l’enfant puisse y accéder en toute autonomie dès qu’il peut se déplacer seul. D’éviter les lits à barreaux et autres prisons pour enfants.
Des lumières douces, une musique apaisante ou des bruits blancs (comme le bruit de la mer, de la pluie ou d’une chute d’eau), une température de chambre confortable sont également très efficaces pour aider votre enfant à s’apaiser et à s’endormir.
À propos de s’apaiser…un autre élément-clé de cet environnement propice au sommeil…c’est vous.
Selon les neurosciences, l'état émotionnel du parent a un impact direct sur l'état émotionnel de l'enfant, en particulier lorsqu'il s'agit de l'heure du coucher.
C'est ce qu'on appelle la "régulation émotionnelle interpersonnelle". En d'autres termes, les enfants "absorbent" et reflètent les émotions de leurs parents.
Si un parent est stressé, anxieux ou agité, l'enfant le ressentira et aura du mal à se calmer. Au contraire, si le parent est serein et calme, l'enfant aura plus de facilité à se détendre et à s'endormir.
C'est un peu comme si vous étiez le miroir émotionnel de votre enfant. Si vous êtes calme et détendu, votre enfant le sera aussi.
Cela est d'autant plus important que le sommeil est essentiel au développement et à la croissance de l'enfant. Un bon sommeil favorise la concentration, l'apprentissage et le bien-être émotionnel de l'enfant.
Alors prenez un moment pour retrouver votre calme, vous rassurer vous-même, vous détendre avant l'heure du coucher et votre enfant vous en remerciera.
Une technique de relaxation que je ne saurais trop vous recommander, c’est la cohérence cardiaque.
C’est une technique de respiration qui a fait ses preuves pour aider à retrouver rapidement le calme et la sérénité. Elle est basée sur le principe de synchroniser sa respiration avec son rythme cardiaque.
En pratique, cela signifie respirer de manière profonde, à raison de 5 respirations par minute (inspiration et expiration comprises) pendant environ 5 minutes.
Il existe de nombreuses applications gratuites pour aider à se relaxer. Personnellement j’utilise RespiRelax+ pour la cohérence cardiaque et Relax Sounds pour écouter des bruits blancs naturels et apaisants que je trouve excellentes.
2. Faciliter le sommeil de l'enfant par une présence réconfortante lorsqu’il est un peu anxieux
Certains soirs votre enfant s’endort super facilement. Une petite histoire douce, un bisou et hop au lit!
Il arrive aussi que votre enfant aie besoin de votre présence réconfortante pour s’endormir « Maman / Papa, reste! ».
Et là, vous vous sens partagé.e. « X a dit que si je restais allongé.e à côté de mon enfant pour dormir il va devenir inadapté, dépendant, fusionnel et ne pourra jamais s’endormir seul. »
Faux, faux et archi faux.
Plusieurs études ont montré qu’un enfant sécurisé affectivement était plus susceptible de développer une personnalité saine, autonome, indépendante et curieuse.
Vous-même, quand vous vous sentez un peu anxieux(se), fatigué.e ou malade, n’êtes-vous pas apaisé.e par la présence sécurisante d’une personne qui vous aime à vos côtés?
Pour les enfants c’est pareil, et c’est même 1000 fois plus vrai étant donné leur grande vulnérabilité.
Souhaitons à nos enfants la sérénité et la tranquillité…que nous souhaitons pour nous-mêmes!
Donc, le meilleur moyen pour aider votre enfant à s’endormir…c’est de vraiment l’aider à s’endormir.
Comment?
En le sécurisant affectivement et émotionnellement, en remplissant au maximum son réservoir affectif avant son coucher.
En acceptant de rester allongé.e à côté de lui quand il vous le demande. De le prendre doucement dans vos bras quand il pleure. Car à ce moment-là il ne « réclame » pas vos bras, il a besoin de vos bras.
3) Créer un rituel de coucher...
Le rituel du coucher, un moment clé dans la journée de l'enfant !
Un rituel de coucher bien rodé est essentiel pour favoriser le sommeil de votre enfant. Pourquoi ? Parce qu'il crée un environnement prévisible et sécurisant qui l’aide à se détendre et à se préparer au sommeil.
Imaginez-vous à sa place : chaque soir, les mêmes actions se répètent, dans le même ordre, dans une ambiance douce et apaisante. Rassurant, non ?
Le rituel du coucher peut inclure différentes activités, comme une séance de respiration abdominale, la lecture d'une histoire douce, un moment de câlin, la récitation d'une Sourate ou d'une prière, etc. L'important est de rester constant et de respecter l'ordre des actions chaque soir…
…comme une douce mélodie qui annonce l'heure du dodo. Et quand cette mélodie résonne, l'enfant sait que le moment est venu de fermer les yeux et de se laisser emporter par le sommeil.
...puis transformer le rituel de coucher en jeu!
La routine du coucher des enfants est un moment qui peut être soit merveilleux, soit un véritable défi. Le transformer en jeu peut contribuer à en faire un moment inoubliable (dans le bon sens du terme).
Tout d'abord, cela rend le processus plus amusant pour les enfants. Au lieu de voir le coucher comme la fin de leurs activités, ils le voient comme un autre moment de plaisir.
Ensuite, cela peut aider à créer une routine plus structurée. Les enfants aiment la prévisibilité et la structure, cela les aide à se sentir en sécurité. En transformant le rituel du coucher en jeu, vous pouvez créer une routine claire et cohérente qui aide les enfants à comprendre ce qui est attendu d'eux.
Enfin, cela peut aider à renforcer les liens entre vous et vos enfants. Le jeu est un excellent moyen de passer du temps de qualité ensemble et de créer des souvenirs durables.
Cela dit, chaque enfant est unique et ce qui fonctionne pour un enfant peut ne pas fonctionner pour un autre. Il est donc important d'être flexible et d'adapter vos routines en fonction des besoins de votre enfant.
Car n'oubliez pas, le plus important c’est que vos enfants se sentent aimés et en sécurité. Si le rituel du coucher devient un moment de stress pour vous et pour eux, n’hésitez pas à revoir votre approche.
Pssssss….je vous propose une technique rigolote pour transformer le rituel du coucher en jeu d’enfant dans la vidéo juste en dessous (+ des cartes à télécharger) :